Ce samedi 12 décembre, Yannick le nouveau moniteur du club nous propose de visiter le site de jeu de son club d’origine.
Nous partîmes 24 bien décidés à affronter la mythique ria d’Etel, célèbre pour sa barre réputée infranchissable. Après une heure de route où chacun y est allé puiser dans sa mémoire sa plus grosse vague nous voici sur le site au pied du Pont Lorois.
Lorsque nous sommes arrivés plein d’appréhension, la ria nous attendait calme et plate comme un lac. Juste un filet d’eau qui coule là-bas derrière les rochers.
« On va commencer par faire le tour des spots ! » nous annonce Yannick . « Ça nous permettra de nous échauffer ! »
Nous voilà partis ! On s’arrête dans un premier contre. C’est le premier spot : près de la balise verte. Tiens le filet d’eau a grossi.
Un premier bac nous permet de faire connaissance avec la rivière. C’est très large, mais ça commence à pousser un peu. Un peu plus loin, une barque à moteur fait également un bac. On voit que ça court ! Ce bac (suivi d’un reprise longue) nous permet de faire le tour de l’île Nôd-Vihan.
Un second spot entre les deux îles, Nôd-Vihna et Tog Ru là où ça se resserre.
On descend un peu puis un train de vagues. « Là, disons que c’est la piste rouge ! » intervient Yannick. Elles sont petites les vagues pourtant !
Dernier spot en lisière d’une grande veine d’eau. « C’est le coin pour le free-style. Dans une si petite vague ?
Nous voilà donc répartis en trois groupes pour affronter ces vaguelettes.
Et voilà qu’à force de taquiner les vagues d’y planter la pagaie, d’enchaîner bacs, reprises ou stops, les vagues se sont mises à grossir. Les vaguelettes du départ ont commencé à devenir de bonnes vagues puis à se creuser et à constituer un terrain de jeu tout à fait honorable.
Nous avons exploré les différents spots proposés. Il y en avait vraiment pour tous les niveaux et chose incroyable (et très appréciable), les spots changeaient de configuration presque à vue d’œil (et pourtant nous n’étions qu’à un coefficient de 80). Chacun a pu se confronter à la veine adaptée à son niveau. Certains ont même vraiment fait corps avec les éléments en n’hésitant pas à mouiller le maillot, … de bain évidemment 😀
Nous avons donc pu démarrer la saison d’eau vive dans les meilleures conditions. Quel bonheur de faire de l’eau vive, … même en période de sécheresse.
Merci Yannick ! On est tous prêts à y retourner 🙂